
Le nom Mégane est connu de tous, mais aujourd’hui ce n’est plus seulement une berline compacte : c’est un crossover électrique élégant au design futuriste et bourré de technologies. Au Canada, où les véhicules électriques gagnent rapidement en popularité, ce Français arrive pour secouer le segment. Allons voir sous le capot (ou plutôt sous la batterie) pour vérifier s’il mérite l’attention.
Le style qui marque : à quoi ressemble le nouveau Mégane ?
Dès le premier regard, le Mégane E-Tech captive. Ce n’est pas une compacte familiale ennuyeuse, mais un crossover à l’allure SUV : phares LED fins avec clignotants séquentiels, face avant imposante avec le nouveau logo Renault et toit fuyant. Longueur de 4,2 mètres, hauteur de 1,5 mètre et garde au sol d’environ 155 mm. Pas un 4x4, bien sûr, mais suffisant pour les trottoirs urbains et les chemins légers. En version haut de gamme Esprit Alpine, on trouve des jantes 20 pouces et des accents sportifs comme l’insert titane F1 Blade sur le pare-chocs. Le look ? Du feu !
Le Mégane E-Tech arrive au Canada principalement par importation parallèle depuis l’Europe. Les prix approximatifs sur le marché canadien pour la version de base avec batterie 60 kWh débutent autour de 55 000 $ à 62 000 $ CAD — plus cher que certaines options chinoises comme le MG4 EV, mais compétitif face aux rivaux européens. Renault met en avant l’une des batteries les plus minces du marché (seulement 110 mm), ce qui abaisse le centre de gravité et améliore la tenue de route. Et en 2025, il a remporté le titre de « Small Car of the Year » aux Company Car & Van Awards. Ce n’est pas pour rien !
À l’intérieur : comme dans un cockpit du futur
L’habitacle du Mégane E-Tech est un vrai coup de cœur. Deux grands écrans : 12,3 pouces pour le tableau de bord et 12 pouces pour le système multimédia OpenR Link avec Google Automotive. Google Maps intégré, assistant vocal « Reno » qui comprend les commandes naturelles, Android Auto et Apple CarPlay sans fil. Et des boutons physiques pour la clim — merci Renault de ne pas tout mettre sur l’écran ! En finition Iconic, système Harman Kardon avec 12 haut-parleurs et sièges en matériaux recyclés. Écolo et chic.
Le coffre offre 440 litres, plus que le VW ID.3 (385 l) ou le Cupra Born. En rabattant la banquette arrière, on atteint 1 332 litres pour les vélos ou les meubles. Mais à l’arrière, c’est un peu étroit : les grands passagers risquent d’être gênés par le toit incliné. Parfait pour une famille avec jeunes enfants, mais si vous transportez souvent des géants, pensez au Renault Scenic E-Tech. Petit détail : en entrée de gamme, les sièges n’ont pas d’inclinaison réglable, ce qui peut fatiguer les jambes sur long parcours. Globalement, cosy comme un loft moderne.
Batterie et moteur : quelle autonomie ?
Le Mégane E-Tech 2025 en Europe propose deux versions :
- 60 kWh, 130 ou 220 ch, autonomie jusqu’à 280 miles (estimation EPA).
- 40 kWh, 130 ch, environ 186 miles (rarement importée au Canada).
Autonomie réelle : 155 à 217 miles avec la 60 kWh, selon la météo et le style de conduite. 0-100 km/h en 7,4 secondes pour la 220 ch, environ 9 secondes pour la 130 ch. Vitesse maximale : 160 km/h. Recharge : sur borne rapide (130 kW) de 10 à 80 % en 30 minutes ; à domicile (7 kW) en 6 à 9 heures. Pompe à chaleur pour économiser en hiver et récupération d’énergie sur quatre niveaux via palettes au volant. Presque comme une voiture de course !

Au volant : plaisir ou ordinaire ?
Le Mégane E-Tech mise sur le confort et la fluidité. Direction précise, suspension qui absorbe les irrégularités urbaines, centre de gravité bas qui limite le roulis en virage. En mode Sport, le volant se durcit, mais il n’atteint pas le dynamisme d’un hot hatch comme le Cupra Born. En revanche, il est ultra-silencieux grâce à l’« effet cocon » et à l’isolation phonique renforcée. Sur autoroute, c’est agréable, même si les freins à basse vitesse peuvent sembler brusques au début.
Atout au Canada : système Multi-Sense avec plusieurs modes (Eco, Comfort, Sport) et régulateur adaptatif qui ralentit dans les courbes. Idéal pour les embouteillages et les routes longues. Et il peut tracter jusqu’à 900 kg — rare pour un VE.
Sécurité : équipement complet
Renault a bourré le Mégane de sécurité : 7 airbags, ABS, ESP, caméra de recul, capteurs de stationnement et reconnaissance des panneaux de série. En haut de gamme, jusqu’à 25 assistances, dont stationnement automatique, maintien dans la voie et ADAS niveau 2 qui gère direction et distance sur autoroute. Euro NCAP a attribué 5 étoiles : 85 % protection adultes, 88 % enfants. Un argument béton pour les familles.
Anecdote sympa : un coq français est caché dans l’habitacle. Trouvez-le et vous êtes un vrai fan Renault !
Pour qui ?
Le Mégane E-Tech s’adresse à ceux qui veulent un VE sans le design extrême d’une Tesla. Jeunes familles, pros urbains, amateurs de tech — c’est pour vous. Élégant comme un Fiat 600e, mais plus pratique. Concurrents : VW ID.3, Cupra Born, MG4 EV et Kia Niro EV. Certains offrent plus d’espace arrière ou un prix plus bas, d’autres plus de dynamisme, mais le Mégane excelle par son équilibre : look génial, conduite douce et prix raisonnable.

Les points faibles ?
Rien n’est parfait. Banquette arrière étroite, autonomie réelle en hiver peut tomber à 124 miles. Recharge 130 kW n’est pas la plus rapide — certains rivaux font mieux. Avec l’importation parallèle, garantie et service peuvent poser question — vérifiez auprès de l’importateur. Quelques propriétaires signalent des petits bugs multimédia, corrigés par mises à jour OTA.
Verdict : à prendre ou à laisser ?
Le Renault Mégane E-Tech 2025 est un VE qui a de l’âme. Pour environ 55 000 $ à 62 000 $ CAD au Canada, vous avez du style, de la tech et du confort qui rivalise avec la concurrence. Pas idéal pour les très longs trajets avec un réseau encore limité, mais parfait en ville et banlieue — surtout avec une borne à domicile.
Mon vibe ? Le Mégane E-Tech, c’est comme la playlist idéale : tout est à sa place et on a envie de remettre ça. Optez pour la 60 kWh en Techno ou Iconic, comparez avec l’ID.3 ou le MG4 et négociez — les importateurs ont souvent de la marge.