Régulateur de vitesse intelligent Hyundai et radars photo — Actualités auto Canada | automotive24.center

Le régulateur de vitesse intelligent Hyundai : une technologie brillante qui divise quand même

Parfois, les constructeurs font exactement ce que les conducteurs réclament depuis des années… et ça ne plaît pas à tout le monde

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Et voilà le paradoxe : la solution semble logique, utile et même pratique, mais une partie du public la rejette en bloc. Exemple avec le régulateur de vitesse intelligent avancé de Hyundai, déjà déployé sur certains marchés et qui fait parler au Canada.

Pas les radars, mais le bon sens

Les débats sur le contrôle de vitesse sont universels. Radars, contraventions, budgets… tout cela a depuis longtemps dépassé la simple question de sécurité. On a souvent l’impression qu’il s’agit plus d’argent que de réduction réelle des accidents. C’est dans ce contexte que les Coréens proposent une approche différente.

Sur certains modèles Hyundai, le régulateur de vitesse fonctionne en lien avec la navigation. Il ne se contente pas d’indiquer l’itinéraire : il intègre des bases de données sur les radars photo, les zones de limitation et même les tronçons potentiellement dangereux.

Comment ça marche en vrai

Le système est simple et, surtout, discret. Le conducteur fixe lui-même sa vitesse — dans les limites ou un peu au-dessus. Ensuite, la voiture agit ainsi :

  • elle ralentit automatiquement avant les zones radar ou de contrôle moyen ;
  • elle réduit l’allure dans les secteurs à risque ;
  • elle reprend la vitesse programmée une fois la zone passée.

Pas de signaux sonores incessants, pas d’interdictions ni d’« éducation » forcée. La voiture fait simplement ce pour quoi le contrôle de vitesse a été créé : ralentir là où c’est vraiment nécessaire.

Pourquoi ça énerve certains

On pourrait penser à un compromis idéal : sécurité préservée, moins de contraventions et aucune sensation d’oppression. Pourtant, certains y voient une façon de « contourner les sanctions ». Si le système aide à éviter les amendes, il est forcément mauvais, disent-ils.

Franchement, la logique est étrange. L’objectif des radars est-il de récolter un maximum d’argent ? Ou de faire en sorte que les conducteurs ralentissent précisément là où il le faut ?

Le contraste dans d’autres marchés

Dans certaines régions, des solutions similaires ne sont même pas envisagées sérieusement. On préfère souvent la répression directe : limiter, sanctionner, compliquer. Résultat : des systèmes que les conducteurs désactivent en masse ou détestent, comme on l’a vu avec certains assistants de vitesse trop intrusifs.

L’approche coréenne paraît bien plus viable. Elle n’intervient pas à chaque seconde du trajet, mais accomplit exactement ce qu’elle doit : réduire la vitesse là où ça a du sens.

Pourquoi l’idée est en réalité pertinente

À bien y réfléchir, la plupart des conducteurs se fichent de la vitesse à laquelle quelqu’un roule au milieu de la nuit sur une autoroute déserte. Mais près des écoles, des chantiers, des zones accidentogènes ou des intersections complexes, c’est une tout autre histoire. Et c’est précisément là que le système Hyundai intervient.

À mon avis, c’est un rare exemple où la technologie travaille avec le conducteur plutôt que contre lui. Dommage qu’au lieu de discuter de solutions comme celle-ci, on choisisse souvent la voie des interdictions et des amendes. Des alternatives existent clairement — il suffit de vouloir les voir.